Dès juillet 2024, l’Union européenne prévoit d’imposer des droits de douane supplémentaires pouvant atteindre 25 % sur les voitures fabriquées en Chine.
Après des mois de menace, la décision tant redoutée semble imminente. Selon le Financial Times, la Commission Européenne s’apprête à informer les constructeurs automobiles du renforcement des droits de douane sur les véhicules importés de Chine. D’après nos confrères américains, en attendant la confirmation officielle de l’Union européenne, prévue ce mercredi, il est prévu que ces droits atteignent jusqu’à 25 %. De plus, ce changement serait mis en œuvre rapidement, dès juillet 2024.
Quelles sont les raisons de cette hausse ?
L’Union européenne accuse la Chine de favoriser ses constructeurs automobiles en leur octroyant des subventions conséquentes. Grâce à ces aides financières, les marques chinoises peuvent proposer sur le marché européen des voitures électriques à des prix très compétitifs, malgré les investissements importants nécessaires dans le domaine de l’électrification. Cette situation crée un avantage concurrentiel pour les constructeurs chinois, mettant ainsi à mal les firmes européennes qui peinent à rivaliser dans cette guerre des prix. Cette décision de renforcer les droits de douane par l’Union européenne s’inscrit dans la lignée des mesures prises par les États-Unis, qui ont eux aussi considérablement augmenté ces taxes au mois de mai dernier.
Bien que cette mesure vise à favoriser les constructeurs européens, notamment du côté des Allemands, certains n’ont pas soutenu cette initiative. Ils redoutent une escalade de la guerre commerciale entre l’Europe et la Chine, ainsi que des représailles de la part de Pékin. De plus, les marques européennes implantées en Chine font face à des difficultés croissantes, car les consommateurs locaux se tournent de plus en plus vers les marques nationales. Il est également important de noter que cette mesure affectera également les voitures fabriquées en Chine et vendues par des marques européennes, telles que la Dacia Spring ou la Volvo EX30.
Avec le renforcement des droits de douane, les prix des voitures chinoises devraient logiquement augmenter. Cependant, certains estiment que cela pourrait avoir peu d’impact, car les constructeurs chinois pourraient encore réduire les prix de vente avant l’application des taxes, grâce à leur avance technologique et leur capacité à optimiser les coûts. Bien que cette mesure vise à favoriser les constructeurs européens, notamment du côté des Allemands, certains n’ont pas soutenu cette initiative. Ils redoutent une escalade de la guerre commerciale entre l’Europe et la Chine, ainsi que des représailles de la part de Pékin. De plus, les marques européennes implantées en Chine font face à des difficultés croissantes, car les consommateurs locaux se tournent de plus en plus vers les marques nationales. Il est également important de noter que cette mesure affectera également les voitures fabriquées en Chine et vendues par des marques européennes, telles que la Dacia Spring ou la Volvo EX30.
Aucune conséquence sur les contrôles techniques ?
Cette hausse des prix affecte directement les conducteurs de la région, qui peuvent être contraints de réévaluer leurs choix de véhicules en fonction de leur budget. Alors que les voitures importées de Chine étaient souvent perçues comme une option abordable, cette nouvelle tarification peut influencer les décisions d’achat des conducteurs locaux.
Cependant, malgré ces fluctuations sur le marché automobile, il est important de noter que cette augmentation des prix n’a pas d’impact direct sur les contrôles techniques, dont celui du Contrôle technique Béthune. Les exigences et les normes de sécurité demeurent les mêmes pour tous les véhicules, qu’ils soient importés ou non. Les conducteurs peuvent donc être assurés que leurs véhicules seront soumis aux mêmes contrôles rigoureux pour garantir leur sécurité sur la route.